mardi 16 décembre 2014

MSH Montpellier Jeudi 18 décembre: Sentiment national et culture commune : la totalisation guerrière en question

Sentiment national et culture commune : la totalisation guerrière en question


Le jeudi 18 décembre 2014, de 14h00 à 16h30, salle 214 du site Saint-Charles.
Avec :
- Marielle Debos, maîtresse de conférences en science politique (ISP, Université Paris Ouest Nanterre), auteure de Le métier des armes au Tchad. Le gouvernement de l’entre-guerres, Paris, Karthala, 2013.
- Nicolas Mariot, directeur de recherches au CNRS (CESSP-Université Paris 1), auteur deTous unis dans la tranchée ? : 1914-1918, les intellectuels rencontrent le peuple, Paris Seuil 2013.
La séance vise à interroger les guerres comme prétendus moments d’émergence ou de consolidation d’un sentiment d’identité nationale et d’une culture commune. L’idée est de soumettre à l’épreuve d’enquêtes empiriques les notions de « consentement patriotique », de « culture de guerre » et de « culture coloniale », mais aussi la thèse selon laquelle les guerres et autres opérations de maintien de l’ordre colonial agissent comme un déclic permettant de mettre en branle « le pouvoir imaginatif du nationalisme » (Anderson).
En partenariat avec le CRID 14-18CRISES et le CEPEL.

mercredi 10 décembre 2014

Séminaire de la MSH de Montpellier "Guerres, migrations et politiques du travail"


Vendredi 12 décembre 2014, de 14h00 à 16h30 à la MSH de Montpellier



Avec Laurent Dornel, maître de conférences en histoire contemporaine (ITEM-IRSAM, Université de Pau), auteur de « La France hostile. Socio-histoire de la xénophobie 1870-1914 », Hachette Littératures, 2004, autour de ses travaux consacrés aux travailleurs coloniaux, chinois et étrangers en France pendant la Grande Guerre.
Entre 1914 et 1918, pour soutenir l’effort de guerre, l’État s’empare tout à la fois - avec une ampleur inédite - de la question migratoire (recrutement administratif de travailleurs coloniaux, sollicitation d’ouvriers étrangers, etc.) et de celle du travail (début de l’étatisation des politiques du travail), instituant ce que l’historiographie considère généralement comme une rupture durable avec le contexte de paix. C’est précisément cette rupture que la séance se propose de réinterroger, en confrontant, sur le temps long (en amont et en aval du conflit), les historiographies des faits colonial, guerrier, migratoire et ouvrier. A travers ce questionnement, la séance se propose également de réexaminer la situation souvent décrite comme spécifique des travailleurs coloniaux en 14-18, au miroir de l’expérience de leurs homologues français et étrangers, pendant la guerre et plus encore sur le temps long la précédant.
En partenariat avec le CRID 14-18CRISES et le CEPEL.